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Immobilier : les primo-accédants sont de retour !

Au mois d’avril, le courtier en immobilier Cafpi avait noté dans son baromètre que les primo-accédants étaient revenus sur le marché, mais que le marché de la pierre était cependant encore loin d’un véritable redressement. En voici quelques détails.

Immobilier : les primo-accédants confirment leur retour

Pour le mois de mai, le courtier a signalé que la présence de ces primo-accédants dans le profil mensuel de l’emprunteur était bien confirmée. Toutefois, le courtier souligne bien le fait que ces ménages primo-accédants disposent d’un budget assez restreint, ce qui les oriente plus vers l’achat d’un bien immobilier ancien plutôt que d’acquérir dans le neuf. En effet, 81,01 % de ces ménages primo-accédants auraient opté pour un logement ancien, tout en profitant des taux de crédit actuellement au plus bas pour augmenter leur capacité d’emprunt et raccourcir leur durée de remboursement du prêt immobilier.

En moyenne, les primo-accédants empruntent environ 168.061 euros, alors qu’ils empruntaient 166.816 euros au mois d’avril. Ce qui montre que les primo-accédants reviennent. La durée de remboursement de leur prêt est également passée de 234 mois en moyenne en avril à 233 mois.

Les accédants suivent la même direction

Les ménages ayant déjà un bien immobilier semblent également suivre les traces des primo-accédants : 92,35 % d’entre eux sont plus attirés vers les biens immobiliers dans l’ancien. De plus, leur durée de remboursement est également passée de 206 mois à 205 mois alors que le capital qu’ils ont emprunté en mai a été de 186074 euros à 185790 euros.

L’immobilier locatif n’est pas encore tiré d’affaire

Le courtier en immobilier Cafpi note également que l’investissement locatif ne tient qu’une faible part au niveau des acquisitions immobilières, malgré une légère hausse pour le mois de mai. En effet, cette proportion des biens acquis dans le but d’un investissement locatif a été de 11 % de toutes les ventes en avril, contre 13 % en mai. Cependant, cela ne peut constituer une réelle solution pour le parc locatif en France dans la mesure où ce pourcentage porte sur des volumes en diminution notamment dans le marché du neuf.