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Taux d’endettement : l’assurance emprunteur désormais intégrée

Taux d’endettement – En cette année 2021, de nouvelles recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) sont venues impacter les marchés du prêt immobilier et de l’assurance emprunteur. L’une d’elles prévoit l’inclusion du coût de l’assurance de prêt au taux d’endettement, ce qui peut fortement réduire l’accessibilité au crédit immobilier pour certains dossiers.

 

Taux d’endettement : les nouvelles recommandations et leur impact

  • Dans le cadre d’un crédit immobilier résidentiel, taux d’endettement passant de 33 à 35 %
  • Ajout du coût de l’assurance de prêt immobilier au taux d’endettement
  • Selon le tarif du contrat d’assurance emprunteur, certains particuliers peuvent faire face à un refus d’octroi de prêt de la part de la banque

Voilà quelques semaines que le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) a émis ses recommandations relatives à l’octroi de crédits immobiliers résidentiels en France visant à éviter aux particuliers un nombre trop important de situations de surendettement.  L’organisme recommande aux établissements financiers de s’assurer de deux points avant toute acceptation d’une demande de crédit :

  1.  Le taux d’endettement de l’emprunteur ne doit pas dépasser 35 % (contre 33 % auparavant).
  2.  La durée de remboursement ne doit pas excéder 27 ans (contre 29 ans auparavant)

Mais ce ne sont toutefois pas ces deux changements qui viennent faire obstacle à l’emprunt pour certains particuliers, mais bien la décision d’intégrer le coût de l’assurance du crédit immobilier dans le taux d’endettement : cela réduit la marge de manœuvre de certains dossiers jusque là solvables.

En passant à 35 %, le taux d’endettement augmente, ce qui est, il est vrai, positif. Mais en y ajoutant  le coût de l’assurance emprunteur, on vient finalement limiter les avantages de cette augmentation, surtout dans un tel contexte d’inflation des prix de l’assurance de prêt.

taux d'endettement
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Des banques qui se rattrapent sur le prix de l’assurance emprunteur

Afin de compenser des taux d’emprunt actuellement bas, les banques ont tendance à se rattraper sur le tarif de l’assurance des prêts immobiliers souscrite par leur clientèle, ce qui augmente leurs cotisations de façon significative.

Au mois de mars de cette année, Le Monde a d’ailleurs rapporté que, désormais, pour un grand nombre d’emprunteurs, l’assurance du crédit était plus coûteuse que les intérêts du prêt lui-même. Ainsi, en toute logique, l’inclusion du coût de l’assurance emprunteur au taux d’endettement est donc un élément qui les pénalise. Selon le poids qu’à cette assurance sur une demande de crédit immobilier, la décision de la banque peut être influencée.

Donc, si vous envisagez de soumettre une demande de prêt immobilier à votre banque, prenez le temps de réaliser un comparatif d’assurance de prêt en ligne pour trouver la couverture la moins chère du marché et ainsi pouvoir accéder à l’emprunt tout en économisant. Grâce aux lois Lagarde et Hamon, vous disposez en effet du droit de recourir à la délégation d’assurance, c’est à dire d’opter pour un autre contrat d’assurance emprunteur que celui présenté par la banque prêteuse, dès lors que les garanties de celui-ci sont au moins équivalentes.